Réseaux sociaux et bonheur : serons-nous plus malins que les scarabées ?
Comprendre les biais cognitifs exploités par les réseaux sociaux et trouver des solutions pour limiter leur impact négatif
🕊️ Après un petit détour par les psychédéliques, revenons à un sujet 100% légal et inoffensif : les réseaux sociaux.
La preuve ?
C’est fun, ça permet d’être en contact avec plein de gens, de suivre les actualités de médias, personnalités ou des sujets qui nous intéressent et de partager sa propre actualité.
Sauf qu’en fait, c’est pas si inoffensif que ça.
Vraiment pas.
👵 Donc les psychédéliques ça va mais les réseaux sociaux non ? Tu perds la boule mon Hugo
Donne-moi quelques lignes, je t’explique !
Les réseaux sociaux sont partout avec nous et on en consomme à toutes les sauces : au réveil, dans les transports, aux toilettes, quand on fait la queue quelque part, quand on ne sait pas quoi faire et même parfois lorsqu’on est en train de parler avec quelqu’un.
C’est absurde non ?
🤔 On parle avec quelqu’un, ou on pourrait parler avec quelqu’un en vrai, et on préfère se plonger sur nos écrans à la recherche d’un éventuel contenu intéressant. 90% du temps, on se perd au milieu d’info sans intérêts qu’on aura oublié 2 minutes plus tard ! Cette semaine, combien de fois as-tu levé la tête de ton téléphone en te disant “P** c’est ouf, j’ai vraiment bien fait d’ouvrir Instagram !” ?
Perso, ces moments sont assez rares alors même que j’ai fait un gros tri dans les pages que je suis.
Là où je veux en venir, c’est qu’aller sur les réseaux est devenu un automatisme dans de nombreuses situations sans pour autant qu’on en tire un bénéfice.
Je vais même aller plus loin (et c’est d’ailleurs pour ça que cet article existe), les réseaux sociaux ont un effet néfaste sur notre bonheur et moins on s’en rend compte, plus on plonge profond dans les méandres de l’addiction.
Si toi ou moi on peut s’en rendre compte et avoir un ressenti, il y a des études bien plus poussées qui viennent valider cette hypothèse.
😱 Spoiler : ça fait flipper !
Une enquête menée par Meta en interne a mis en avant le fait qu’Instagram était une source directe d’anxiété et de dépression chez les ados. En Grande-Bretagne, 13% de cette population attribut ses tendances suicidaires à Instagram : c’est énorme !!
D’autres études mettent en avant le fait que plus tu passes du temps sur les réseaux, plus tu vas être malheureux. (Lien en fin d’article)
En fond de ce problème ?
Des réseaux qui touchent à notre besoin fondamental de validation sociale, une asymétrie d’informations immense entre les entreprises et leurs utilisateurs, une technologie qui va beaucoup trop vite pour que nos petits cerveaux d’humains puissent suivre et, sûrement le vrai fond du problème : une absence d’éthique dans les décisions prises par les dirigeants de ces réseaux.
👮 Et comme on ne peut pas proposer à tout le monde de consommer des psychédéliques pour soigner cette anxiété, je vous propose qu’on parte ensemble en exploration.
Comment les réseaux sociaux influencent notre bonheur et où se situe notre zone d’influence face à ces mastodontes ?
Stimulus supranormaux et l’histoire du scarabée
C’est l’histoire (vraie) d’une espèce de scarabée qui a failli être anéantie à cause d’une bouteille de bière.
👵 Ça y est, il est resté bloque je l’avais dit !
Problème 1 : les Hommes ont l’habitude de jeter leurs déchets un peu partout… Et les bouteilles de bière ne font pas exception.
Problème 2 : notre scarabée trouve une forte ressemblance entre les femelles de son espèce et l’une des bouteilles de bière les plus répandues en Australie. Une femelle aux attributs surdéveloppés comparés aux vraies femelles de l’espèce, auxquels le mâle ne peut résister.
Le hic, c’est qu’il est impossible de s’accoupler avec une bouteille de bière !
👵 Tu me rassures, enfin quelque chose de sensé !
Évident pour nous, mais pas pour nos amis ! Obnubilés par l’énormité de ces attributs, ils persistent, parfois à plusieurs sur la même bouteille, quitte à mourir cramés au soleil par des heures d’efforts vaines.
Bon, là tu te demandes sûrement le lien avec les réseaux sociaux et nous, les humains.
Cette bouteille de bière présente pour le scarabée un stimulus supranormal : c’est une version exagérée d’un stimulus classique (qu’on trouve dans la nature, sans intervention humaine), qui déclenche une réaction démesurée de l’organisme.
🧑🔬 Cela s’explique par la nature du striatum.
Le striatum est la partie du cerveau qui se concentre sur le désir. Son objectif est d’obtenir de la dopamine et big-up à lui car c’est un peu sa responsabilité si nous avons survécu pendant des millénaires ! C’est lui qui nous poussait à l’action pour aller chercher des baies et de la viande de mammouth pour les plus ambitieux.
Son petit défaut, c’est qu’il n’a aucune compétence de régulation ! Réguler, c’est le rôle du cortex cérébral, une autre partie de notre cerveau (que les scarabées n’ont pas). Et si le striatum fonctionne en automatique, le cortex a besoin de nous pour se muscler et être capable de bien gérer sa relation avec le striatum.
Cette histoire met en lumière le fait que des stimulus supranormaux conduisent à des comportements déraisonnables.
Si j’ai découvert ça il y a quelques semaines, les entreprises l’ont compris il y a de nombreuses années ! C’est un biais qui est utilisé à outrance par la publicité : grosses voitures, célébrités ou encore pin-up aux tenues légères sont des arguments de vente pour tout et n’importe quoi.
Ça peut paraître simplet mais force est de constater que ça fonctionne depuis des années. Question de biais cognitifs donc.
Celle-là fait très cliché américain des années 50 et tu ne te sens peut-être pas plus l’envie de manger un steak ce soir qu’avant de lire ce texte. Mais si on regarde plus proche de nous, que dire des pubs axes des années 2010s ?
Aujourd’hui, tu me diras que c’est facile de ne pas se faire avoir par une pub à la télé, ce sont de messages assez “grossiers” auxquels on ne s’identifie pas vraiment.
Pourtant à l’époque, si tu es un mec, avoue-le : t’as déjà acheté un déo axe ?
(Moi oui, le Axe chocolat. Je savais bien qu’aucune femme sexy en maillot n’allait apparaître et me courir après. Et ça pue. Mais je l’ai acheté. 2 fois.)
Depuis cette pub légendaire, les temps ont changé. Très rapidement.
Ce n’est plus à travers la télé que les marques font passer leur message : elles ont des outils bien plus puissants sous la main en la personne des réseaux sociaux et des smartphones.
Finies les pubs qui sont reçues par la famille derrière l’écran familial. Désormais, chacun possède son propre écran et partage des données qui permettent aux entreprises de proposer des contenus de plus en plus pertinents pour exploiter tes goûts ET tes biais cognitifs.
On n’est pas dans une situation très confortable c’est vrai. Les stimulus supranormaux nous font agir de manière absurde et nous n’avons jamais été autant exposés qu’aujourd’hui.
Dans le même temps, il existe du contenu sur le sujet, chaque être humain est doté de volonté et d’un cortex cérébral qu’il peut utiliser pour réagir à son niveau !
🦫 J’y reviendrai un peu plus tard car j’ai une autre histoire à vous raconter.
La boîte de Skinner : sommes-nous des pigeons ?
Non, nous ne sommes pas des pigeons. Et pourtant, cette expérience réalisée sur des pigeons explique en partie notre addiction aux réseaux sociaux et l’impact néfaste qu’ils ont sur le bien-être de chaque utilisateur.
👵 C’est quoi cette boîte à Skinner ? Je comprends rien
J’arrive, j’arrive !
Pour commencer, voici notre homme : B.F Skinner, un psychologue et penseur béhavioriste américain du XXème siècle.
🧪 Au début de l’expérience, il place un pigeon dans une boîte, qui comporte un bouton. Lorsque notre cobaye à plume picore le bouton, il obtient de la nourriture.
En récompensant positivement un certain geste du volatile, il vient de lui enseigner un comportement : c’est ce qu’on appelle le renforcement positif. Avec ce système d’apprentissage, Skinner parvient à faire jouer des pigeons au ping-pong : solide le mec ! (vidéo en lien en bas de l’article, réalisée sans aucun trucage)
Pour aller plus loin, notre ami Skinner décide de tester un nouveau système de récompense : les récompenses variables. Le pigeon reçoit toujours de la nourriture mais de manière aléatoire. Et c’est là que les résultats nous intéressent. Notre cobaye perd totalement la tête ! Il picore des milliers de fois sur le bouton, peu importe qu’il ait encore faim ou non et ce jusqu’à épuisement.
🤔 Répéter un comportement déraisonnable quitte à se mettre en danger… J’ai l’impression d’avoir déjà dit ça y’a pas longtemps moi.
Prenons du recul. Ce fonctionnement est le même que celui des machines à sous. Leur existence et l’addiction de certains joueurs valident un point important : certes nous ne sommes pas des pigeons mais nous sommes capables de tomber dans les mêmes pièges.
🥵 D’ailleurs, pour parler chiffres, aux US, les machines à sous génèrent plus d’argent que le baseball, le cinéma et les parcs d’attractions combinés. Côté bonheur, car c’est toujours le thème du jour, les joueurs pathologiques (les plus accrocs), ont un taux de suicide proche des 20%.
Heureusement que les machines à sous n’ont pas inondé l’ensemble de la population !
Tu me vois venir ?
Oui c’est capillotracté mais allons-y avec le sourire : les réseaux sociaux touchent près de 5 milliards d’êtres humains.
Et si les pigeons se sont fait avoir par de la nourriture, les réseaux sociaux s’appuient sur un autre besoin fondamental de l’Homme : notre besoin de reconnaissance sociale.
Ils s’appuient sur des biais humains avec un objectif très clairement exprimé par Sean Parker, cofondateur de Facebook : “Comment est-ce que l’on consomme le maximum de votre temps et de votre attention ?”.
Pour ce faire, ils s’appuient notamment sur un système de notifications, qui représente la dose de dopamine qui nous est délivrée de manière aléatoire sur nos différents posts.
Mais pourquoi ils font ça, les réseaux sociaux ?
🔫 Premièrement, c’est important de préciser que les entreprises savent très bien ce qu’elles font depuis le début. Un peu comme Total qui a su dès les années 70 l’impact dévastateur qu’aurait son activité mais je m’égare.
En 1997, B.J Fogg, alors étudiant, annonçait la couleur (rouge). Pour lui, les ordinateurs ont intérêt à s’appuyer sur la psychologie humaine pour répondre à nos besoins. Il estimait crucial pour les entreprises de se concentrer sur le comportement des utilisateurs plutôt que de continuer à développer indéfiniment de nouvelles machines. En gros, il s’agissait d’associer la psychologie et la technologie : c’est ce qu’il a appelé la captologie.
Ça porte bien son nom et ça marche ! Enfin ça marche… Ça dépend pour qui.
Les réseaux sociaux sont quand même passés de “Connecter le monde” à :
“Nous avons créé des outils qui détruisent le fonctionnement de notre société”.
(Chamath Palihapitiya, ancien cadre chez Facebook.)
🤔 J’ai comme l’impression qu’on a raté un truc…
Sans entrer dans les détails de la gouvernance des réseaux sociaux (sujet déjà très bien exploité par la Fabrique Sociale sur youtube), on peut dire que ce truc correspond à la disparition de l’éthique dans les prises de décisions des entreprises, plus enclines à faire la course à la croissance et au CA.
Comme l’a dit l’écrivain Upton Sinclair : “c’est difficile de faire comprendre quelque chose à quelqu’un quand son salaire dépend du fait de ne pas comprendre”.
En résumé, la situation n’est pas top top.
D’un côté, des multinationales dépourvues d’éthique, conscientes des biais cognitifs de leurs utilisateurs et armées de cerveaux brillants, de données précises et d’outils diaboliquement efficaces afin de capter notre attention pour faire du profit.
De l’autre, toi, moi et Micheline, totalement inconscients (ou trop peu) de ce qui se passe dans notre cerveau lorsqu’on passe du temps sur ces applications. Des applications qui proposent des contenus facilement accessibles, avec des accroches et des images exagérées qui se consomment en quelques secondes.
🌈 Avec Micheline on est un peu désemparé mais heureusement, nous ne sommes ni des pigeons ni des scarabées et nous avons de quoi nous défendre dans ce duel ambiance David contre Goliath.
On fait quoi nous ?
On peut se dire que c’est joué d’avance et se laisser avoir. Ou désinstaller toutes nos applications et vivre sans.
🎯 Mes copains stoïciens et moi-même, on n’est pas trop d’accord pour laisser faire et on a décidé de tenter des trucs pour essayer de garder l’aspect positif des réseaux sans en subir les conséquences négatives.
Avoir conscience
J’en parlais dans un de mes premiers articles : c’est le point de départ. C’est quand je me rends compte que je grignote trop que je peux me limiter, puis me demander pourquoi je grignote, découvrir que d’autres se sont posé la question et essayer de manger des repas plus équilibrés au quotidien.
Je ne sais plus dans quel livre j’ai trouvé cette citation mais je trouve qu’elle image plutôt bien ce que j’essaye de dire :
“Tant que nous ne nous sommes pas fixé une destination spécifique, nous errons sans but. Même si nous marchons des kilomètres dans une certaine direction, on ne peut pas dire que nous ayons commencé un voyage. En revanche, dès l’instant où nous avons décidé de nous rendre quelque part, quand bien même nous prendrions la destination opposée, notre voyage a déjà commencé.”
Au-delà d’avoir conscience, il est important de garder en tête que nous avons un pouvoir d’action sur le sujet : il dépend de chacun d’entre nous de mettre des choses en places pour améliorer la situation.
Adopter de nouvelles habitudes pour limiter son utilisation des réseaux sociaux
⏰ Pendant longtemps, mon premier réflexe au réveil était d’éteindre mon réveil, d’enlever le mode avion et d’aller faire tour sur Instagram, Messenger, Facebook et Whatsapp. Après un petit trou noir qui pouvait durer de quelques minutes à plus d’une heure, je me levais et commençais ma journée.
Avant même le téléphone en soi, ce qui me dérangeait était d’avoir la tête dans le c** et de commencer mes journées l’esprit plein d’infos inutiles.
Du coup, j’ai fait des premiers tests :
Pas de téléphone à côté du lit ? Compliqué pour le réveil et j’allais le chercher quand même.
Me limiter à Xminutes ? Échec aussi.
Foncer direct à la douche ? Pas viable, j’aime trop rester sous la couette
En lisant un livre sur la psychologie positive, je me suis rendu compte que le point commun de tous ces échecs, c’est que j’étais dans une logique de privation. Or, et c’est la science qui le dit, le meilleur moyen de réussir à modifier une habitude est d’en trouver une nouvelle pour la remplacer ! Une nouvelle habitude qui nous fait du bien.
Qu’est-ce que je veux au réveil ?
J’ai envie de douceur, j’ai envie de good vibes, j’ai envie de réveiller mon cerveau et mon corps, j’ai envie d’un petit dej au lit avec un jus d’oranges pressées et j’ai envie d’être de bonne humeur.
Bon, j’ai pas trouvé de solution pour le petit dej mais pour le reste, je tiens (à peu près) une routine depuis plusieurs mois et c’est un gros gros kiff !
✍️ Je prends le petit carnet sous lequel est posé mon téléphone pour écrire ma journée de la veille et les pensées qui me viennent à l’esprit. Ça me permet de penser à des trucs positifs et de me vider le cerveau. (5-10min)
📖 J’attrape le livre qui est à côté et je lis. Parfois juste 10 minutes mais je lis. Ça a souvent été un roman et sinon, j’ai “Pensées pour soi”, de Marc Aurèle. Il se prête super bien à ce format court de lecture et à cet objectif de réveiller mon cerveau. (10-30min)
🧘 Je fais du yoga et 20 minutes de la méditation. C’est un peu mon sas de décompression entre la vie dans mon lit et le monde extérieur. J’y trouve beaucoup de calme, de sérénité et des good vibes pour attaquer la journée ! (30min)
🚿 Je finis ma douche (presque toujours) avec quelques secondes d’eau froide : ça réveille, ça fait du bien et plus je le fais, plus c’est agréable !
(Bonus pour celui-ci, je reste beaucoup moins longtemps sous l’eau et ça c’est bon pour la planète !)
J’attire votre attention sur un autre point que j’ai piqué à ce livre de psycho positive et qui me permets d’exploiter un biais humain : facilitez-vous la vie pour adopter de nouvelles habitudes !
Si vous devez aller chercher un cahier dans le salon et un stylo dans l’entrée pour pouvoir écrire au réveil, il y a fort à parier que vous restiez au chaud sous la couette avec votre téléphone.
On a tous une quantité d’énergie et de volonté finie : mieux vaut ne pas la mettre à contribution dès le réveil et l’économiser pour des moments moins prévisibles que le réveil !
☀️ La journée… C’est autre chose. J’ai au moins 10 bonnes raisons d’aller faire un tour sur les réseaux sociaux :
Quand j’y pense
Quand je bloque sur un truc
Quand je passe d’une activité à une autre
Quand je vois mon téléphone
Quand je vais aux toilettes
Quand je fais la queue quelque part
Quand je suis dans les transports
Quand mon téléphone vibre
Quand je m’ennuie
Quand je dois faire quelque chose que je n’ai pas trop envie de faire mais que je ne suis pas encore prêt à procrastiner officiellement. (Ma pref)
J’ai plein de bonnes raisons et je n’ai pas du tout envie que ma vie soit une routine, je suis bien content qu’il y ait encore de l’imprévu !
Pour l’instant, j’ai trouvé une technique qui fonctionne bien au boulot et devant la télé : je laisse mon téléphone hors de vue. Ça peut être dans une autre salle, derrière l’ordi ou sous un coussin. Ça m’évite d’y penser et je reste plus concentré dans ce que je suis en train de faire.
Ah oui, j’ai aussi désactivé toutes les notifs des réseaux sur mon tel et ça, ça facilite vachement le process.
Pratiquer des activités afin de développer des capacités qui compensent l’impact des réseaux sociaux sur nos cerveaux et notre bonheur
Plusieurs études montrent que l’utilisation des réseaux sociaux diminue notre capacité d’attention et notre sentiment de bien-être.
♟️ Du coup, j’essaye de pratiquer des activités sur des temps longs comme la lecture, les jeux de stratégie et l’écriture. Quel plaisir de plonger dans un livre et de relever la tête 2h plus tard, totalement absorbé par l’histoire ! (C’est vachement mieux sans les notifs entre chaque chapitre ^^).
🏓 J’essaye aussi de sortir marcher tous les jours et je me remets à faire du sport régulièrement. Ça permet de prendre l’air, se dépenser, de stimuler la réflexion et la réactivité.
💬 J’essaye de voir mes copains et d’avoir au moins une discussion “profonde” par jour car je sais que c’est un moment qui me fait sentir bien, qui me donne de l’énergie et des idées à explorer !
🧘 Dans le même temps que tout ça, il y a la méditation. Ça a vraiment été un game changer pour moi.
Je n’en ressors pas toujours de la même façon mais je suis souvent plus apaisé, je suis plus confiant, je fais plus facilement le tri dans toutes les infos, j’ai plus de recul sur les choses, je m’emporte moins, je suis beaucoup plus proactif et je profite à fond de toutes les interactions dans les heures qui suivent !
L’objectif de la méditation, ce n’est pas de méditer en soi mais d’apprendre à être présent et ne plus être soumis à toutes les idées qui nous traversent l’esprit. C’est donc un état qu’on peut vivre dans tout type de situation et perso, je me rends compte que je le fais souvent quand je me brosse les dents et quand je suis sous la douche 🚿.
Un autre point à propos de la méditation, c’est tous les questionnements que ça a soulevés sur ma relation aux autres, au monde et à moi-même. J’ai le sentiment d’avoir une vision plus harmonieuse, moins conflictuelle et plus paisible, ce qui m’offre un terrain plus fertile pour construire des relations.
Je suis plus serein pour avancer sur mon chemin et faire face à tout ce que la vie réserve comme surprise et épreuves.
Les réseaux sociaux sont un sujet sur lequel je me sens particulièrement petit face au défi que ça représente. Je fais carrément partie des gens qui peuvent passer des heures sur les réseaux et qui leur ont accordé énormément d’attention depuis leur adolescence.
Du coup, si toi aussi tu te sens concerné•e, que tu essayes des choses dans ton coin, que tu as tes petits “trucs” à partager écris-moi !!
⛰️ Des chemins pour aller plus loin
📹 Vidéo YT - Scarabée et stimulus supranormal
📹 Vidéo YT - La Fabrique sociale : Comment internet nous a transformés en scarabée ?
📹 Vidéo YT - La Fabrique Sociale : La boîte de Skinner
📹 Vidéo YT - Pigeons qui jouent au ping-pong
📹 Vidéo YT - B.J Fogg : introduction
🗞️ Étude - Brain Drain: The Mere Presence of One’s OwnSmartphone Reduces Available Cognitive Capacity
🗞️ Étude - Bien-être des utilisateurs d’app
🗞️ Étude - Nombre d'utilisateurs internet et des réseaux sociaux dans le monde en juillet 2022
🗞️ Étude - Facebook files
🗞️ Étude - Temps passé sur internet et les RS
📚 Livre - Comment devenir un optimiste contagieux, de Shawn Ankor
Super article j'adore et je me reconnais totalement dans ce que tu dis !
Super article, bravo ! :)