C’est quoi l’oeuvre qui a le plus marqué ton enfance ?

Petite plongée dans le passé pour trouver des réponses d'aujourd'hui

🤔 Un livre, un film, une pièce de théâtre ?

Peu importe que tu l’aies vu une ou quinze fois, c’est une œuvre qui a marqué ta compréhension du monde, tes désirs et tes actions.

Prends un peu de recul :

• Quelles sont tes aspirations ?

• En quoi crois-tu ?

• Quels choix de vie as-tu faits ?

🐌 Prends ton temps pour identifier l’œuvre qui t’a marquée.

Ça m’a pris quelques minutes mais une fois dessus, c’était évident : On the road.
Le film adapté du livre de Kerouac. Je l’ai vu, vu et revu tellement de fois ! Je l’avais en DVD et je le regardais sur la télé à tube cathodique dans ma chambre.

🙋‍♂️ J’ai plusieurs arguments pour expliquer ce choix.

Mon mur Facebook 🫣

En tant que jeune ado des années 2010, je partageais des citations sur mur. On pouvait y retrouver du BB Brunes ou des citations du film genre :

“Seuls les fous m'intéressent, ceux qui ont la fureur de vivre, de parler, qui veulent jouir de tout, qui jamais ne baillent ni ne disent une banalité, mais qui brûlent, brûlent, brûlent, comme une chandelle dans la nuit.”

Ambiance wannabe bg mécheux ténébreux mais passons : je suis pas venu me justifier.

Revenons à On the road.

Le message du film 💬

C’est un film qui raconte une vie différente de celle que notre société capitaliste aimerait nous voir adopter. Un mode de vie où les valeurs de sécurité et d’enrichissement personnel ne valent rien. Une vie néanmoins étroitement liée à ce système qui a pour nature d’engloutir l’ensemble du vivant sous son paradigme, qu’il le veuille ou non. Qu’il en soit conscient ou non.

On y suit des personnages à des années-lumière du gendre idéal et du travailleur taiseux, des humains en déséquilibre total, à la recherche d’une vérité qui leur échappe. C’est un appel à se questionner, à rejeter le statu quo, à vivre par l’expérience des choses et des grands espaces.

J’ai évidemment été marqué par Dean Moriarty, l’incarnation de la folie de cette beat generation et sa capacité à brûler la vie par les deux bouts. Je rêvais de quitter mon petit lit une place et vivre cette aventure des excès, de l’incertitude et du vagabondage. (Tout en étant maxi stressé face à l’inconnu, c’est plus facile d’en rêver que de le faire).

L’autre personnage qui m’a marqué, peut-être plus en profondeur encore, c’est Sal Paradise aka Jack Kerouac lui-même.

Loin de moi l’idée de nous comparer au jeu de l’écriture mais sa profonde curiosité pour les humains et leurs émotions, sa capacité à observer, à interroger, à s’interroger aussi : ça fait clic. Ce sont des valeurs autour desquelles je me construis.

Ça m’a fait quelque chose de voir un lien aussi évident entre ce film, ce que j’en ai retenu et mes choix de vie. J’y trouve un certain réconfort face à des choix pas faciles mais nécessaires si je veux continuer d’avancer sur mon chemin.

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Si je creuse plus loin encore, je trouve deux films Disney qui pourraient être les graines de ce cheminement :

• 🐻 🎶 Un gosse qui vit dans la forêt avec un ours et qui a besoin de peu pour être heureux

• 🦊 🏹 Un renard qui se rebelle contre le pouvoir en place pour servir le peuple avec ses amis

À croire qu’en cherchant dans le passé on trouve des clés pour se comprendre aujourd’hui.

C’est tout pour moi, dites-moi quelle est Cette œuvre pour vous !

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Exercice de la pomme 🍎

Aujourd’hui, on t’invite à te plonger dans ton feel-good movie, une musique doudou qui te sert de valeur refuge quand ça ne va pas.

Pense à une œuvre et demande-toi :

• À quel moment est-ce que je l’écoute ?

• Comment la décrirais-je à quelqu’un qui ne connaît rien à ma culture ?

• Pourquoi est-ce qu’elle est si importante pour moi ?

• Quel est le message avec lequel je ressors après l’avoir vue, ou écoutée ?

De quoi nourrir tes réflexions des prochains jours ! 🧠